À l’été 2019, deux biologistes ont sillonné méticuleusement le lac Miroir afin d’identifier et de localiser toutes les plantes aquatiques présentes. Consultez le rapport complet incluant une cartographie des plantes aquatiques ainsi qu’une comparaison avec les années précédentes.
N’arrachez pas les plantes aquatiques
Les plantes aquatiques et les algues font partie intégrante d’un lac et sont même essentielles à la vie à l’intérieur du lac. Cependant, si elles se développent anormalement, c’est un signe évident que le lac est pollué et que son processus de vieillissement est accéléré.
Pour plusieurs, il est désagréable de voir le lac envahi par une quantité importante de plantes aquatiques qui nuisent à certaines activités aquatiques comme la baignade. Il est tentant de prendre les grands moyens pour se débarrasser de ces plantes et parmi les moyens les plus souvent utilisés, on compte le faucardage et l’arrachage. Il n’est pas recommandé d’arracher ou de faucher les plantes aquatiques, et ce, pour plusieurs raisons.
- Ce procédé ne respecte en rien la vie du lac et bouleverse l’écosystème.
- Suite au faucardage, il est possible que les plantes se multiplient au lieu de disparaître. Certaines plantes se reproduisent par fragmentation, c’est-à-dire que des portions de tiges se détachent de la plante et vont s’enraciner dans une autre partie du lac pour former une nouvelle plante.
- Il s’agit d’un processus qui demande temps, argent et énergie et qui est à recommencer à chaque année.
Les sédiments déposés au fond du lac peuvent contenir des éléments nutritifs qui causent la croissance excessive des plantes aquatiques ou des algues. Ils peuvent également contenir des produits toxiques nuisibles à la vie dans le lac.
Les travaux de faucardage et d’arrachage peuvent entraîner la remise en suspension de ces sédiments et causer une dégradation encore plus importante de la qualité de l’eau.
La remise en suspension des sédiments dans le lac cause aussi une augmentation de la turbidité de l’eau ce qui est néfaste pour la vie aquatique particulièrement pour les poissons vivant dans le lac.
Conclusion
Il n’y a pas de remède miracle à la présence des plantes aquatiques dans le lac. Le seul véritable moyen de contrôle est de réduire le plus possible les apports en éléments nutritifs (engrais, gazon coupé, sédiments provenant de fossés, déchets provenant d’une installation septique défectueuse, excréments de canards, nourriture jetée dans le lac, etc.).
Pour en savoir davantage et pour connaître la différence entre une algue et une plante aquatique, consultez le site web du RAPPEL.